« La détermination de la base juridique appropriée est liée aux principes de loyauté et de limitation de la finalité ».
Le traitement des données à caractère personnel doit être licite, c’est-à-dire qu’il doit reposer sur l’une des bases juridiques prévues par la loi.
En application du principe de conformité, le responsable du traitement doit s’assurer que son traitement repose sur l’une des cinq bases juridiques limitativement énumérées par la loi :
Il n’existe pas de hiérarchie entre ces bases juridiques. Un traitement est licite dès lors qu’il repose sur l’une d’elles. En dehors des cas où un traitement repose sur une nécessité objective (contrat, obligation légale, mission d’intérêt public, etc.), le consentement des personnes concernées est donc requis. La Commission nationale de l'informatique et des libertés a rédigé une méthodologie afin de déterminer la base légale du traitement de données personnelles. - CNIL, La licéité du traitement : l’essentiel sur les bases légales prévues par le RGPD, 02 décembre 2019
Recherche scientifique
Le législateur ne considère pas la recherche scientifique comme une finalité justifiant, à elle seule, la licéité d'un traitement de données personnelles. Lorsqu’un traitement est nécessaire à la réalisation d’un objectif scientifique, le responsable du traitement doit donc se fonder sur une base juridique existante.